Alan Yau un « prince » de lagastronomie chinoise à Monaco by Nice-Matin

 

Le chef chinois, star en Angleterre, triplement étoilé par le guide Michelin, a piloté l’ouverture de Song Qi, le sixième restaurant du Monaco Restaurant Group, avenue Princesse-Grace

C’est une star en Angleterre et en Chine. La preuve, devant le Song Qi, sur l’avenue Princesse-Grace, des touristes s’arrêtent pour lui demander un autographe. « Il est aussi célèbre que Joël Robuchon, pourtant personne ne le connaît en France ni à Monaco », glisse-t-on.

Alan Yau est un as de la cuisine internationale. Né à Hong Kong, ce Chinois de 52 ans a fait sa carrière à Londres comme créateur de restaurants avec le souci autant de l’assiette que de la salle. Son plus bel écrin : Hakkasan, est une des tables les plus courues de Londres, couronnée de deux étoiles par le guide Michelin.

« Alan Yau a révolutionné la cuisine chinoise il y a quelques années en la rendant glamour. C’est pour cela qu’en voulant créer un restaurant chinois de qualité à Monaco, j’ai voulu faire appel au meilleur. Le meilleur, c’est Alan », explique Riccardo Giraudi.

Le patron du Monaco Restaurant Group (propriétaire entre autres du Beef Bar et de Avenue 31) rêvait depuis cinq ans d’ouvrir un restaurant gastronomique chinois en Principauté. Après l’échec d’un premier projet, il a finalement réussi à concrétiser Song Qi, un restaurant-bijou de 70 places qui vient d’ouvrir avenue Princesse-Grace.

« C’est un vrai plaisir », assure Alan Yau présent à l’ouverture des lieux. En plus du challenge d’ouvrir un établissement, il a choisi de « mettre en avant l’utilisation des produits locaux de la Méditerranée ». Des légumes, des poissons accommodés aux recettes chinoises.

Devenir la référence de la Côte d’Azur

Un défi dans le paysage gastronomique monégasque dominé par les chefs Ducasse et Robuchon. « Je ne vois pas ça dans un esprit de compétition. Mon envie est d’installer un vrai bon restaurant chinois, qu’il n’y a pas à mon goût dans le sud de la France », assume Alan Yau.

Une idée partagée par Riccardo Giraudi. Il a voulu répondre à une demande croissante d’une clientèle asiatique en Principauté et sur la Riviera qui recherchait où déguster leurs plats familiaux… et ne trouvait pas satisfaction.

« Nous nous sommes donné les moyens avec du matériel venu de Chine pour faire un restaurant de qualité ». Et six mois de travaux ont été nécessaires pour transformer l’ancien restaurant italien Lorenzo. L’établissement compte 50 couverts en salle et 25 sur la terrasse.

Et va fonctionner avec une centaine d’employés, dont 18 cuisiniers dont les deux chefs… formés à la touche Alan Yau ! Attirera-t-il une forte clientèle chinoise à Monaco ? Peut être…

Alan Yau a révolutionné la cuisine chinoise il y a quelques années en la rendant glamour. C’est pour cela qu’en voulant créer un restaurant chinois de qualité à Monaco, j’ai voulu faire appel au meilleur. Le meilleur, c’est Alan

Riccardo Giraudi